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Patrick De Meerleer

 

Né en Bourbonnais et d’origines multiples et variées, Patrick De Meerleer se consacre à la littérature, à la généalogie et à l’écriture autant qu’à la montagne et à la botanique. Après une vie professionnelle dédiée aux arbres et aux forêts, il aime à placer ses personnages au cœur de la nature. Ses nouvelles et ses romans s’inscrivent dans une démarche délibérée de rendre au monde rural sa noblesse et sa richesse, y faisant entrer aussi bien la musique, la peinture, en un mot la culture … Ses projets : réconcilier des univers qui s’ignorent et parfois se méprisent, le monde rural et celui des villes ; inscrire les êtres dans la mémoire de leurs origines, se rendre libre par l'acceptation sereine de son identité ; placer la femme au cœur de l'existence des hommes. Rien que ça !

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« En contemplant ces clichés, Christian n’ose imaginer la vie de ces hommes et de ces femmes posant là, debout, raides dans leurs habits du dimanche, souriant au petit oiseau qui va sortir. On dirait que deux ou trois siècles ont passé sur ces portraits, ces visages poupins, ces vêtement de pauvres, ces sourires figés. C’est une rude randonnée que la balade des souvenirs ! Elle ressemble à ces sentiers de montagne où chaque détour offre un nouveau décor, chaque vallée s’éclaire d’une lumière différente, chaque halte donne l’occasion d’en disputer l’itinéraire. Comme le saumon qui remonte le courant pour atteindre les frayères de sa naissance, Christian est retourné à Besson, à Coulandon, à Toulon, à Bourbon-l’Archambault, à Souvigny, à Moulins, en ce département de l’Allier où naquirent les sires de Bourbon, prestigieuse lignée que la fertile terre bourbonnaise enrichit au Moyen-Âge.

Accompagnons-le dans sa tournée des grands ducs, en somme ! »

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Le Long silence de Veronica

Éditeur : Le Pas d’oiseau
2018

Prix « Roman historique » 2018 des Gourmets de lettres, sous l’égide de l’Académie des Jeux Floraux ;
Prix « Feuilles de Malepère » 2019 ;
Médaille de bronze du « Roman historique » 2019 de l’Académie du Livre de Toulouse

« Verónica, une très jeune réfugiée catalane, arrive en France en février 1939 en compagnie de José, son amoureux et protecteur, à peine plus âgé. En 1942, elle met au monde un petit Léo à la maternité d’Elne. Mais la maladie et la guerre les séparent tous trois à jamais. Léo est adopté par un couple de paysans pyrénéens, qui toujours lui cacheront la vérité sur sa naissance.

Verónica restera toute sa vie silencieuse, écrivant à son fils des lettres qu’elle ne lui envoie pas. Ces lettres adressées à Léo par un notaire sont le point de départ d’une enquête, menée par JJ, un ami historien, aidé par Betty, l’épouse de Léo, réfugiée rwandaise à l’accent belge. JJ se charge alors de visiter ces lieux de mémoire, de nouer des liens entre le passé et le présent afin de reconstruire l’identité de Léo… et peut-être la sienne en passant. »

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Le Belge égaré en Ariège

Éditions Complicité, Paris
2017
175 pages

Prix spécial du Jury Mirepoix 2017 ; Grand prix de la nouvelle des Gourmets de lettres, sous l’égide de l’Académie des Jeux Floraux, Toulouse 2017

Les Pyrénées, chères au cœur de l’auteur, sont présentes dans chacune de ces 10 nouvelles. Des histoires de montagne et de nature sauvage, mais pas seulement. L’humour (belge !) et la fantaisie parcourent ces histoires, et le lecteur ira de surprises en désappointements. Tout amoureux de la montagne s’y retrouvera, homme ou femme indistinctement, jeune ou moins jeune assurément.

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Le Nom du père

Empreinte Éditions, Toulouse
2016
190 pages

Prix spécial du Jury Mirepoix 2016

Que faire quand on s’appelle Van de Putte et que le passé nous empêche d’avancer? Pour changer de vie, Willy vole l’identité de Ted, bûcheron dans les Pyrénées… … Qu’abandonne-t-on en changeant d’identité? Que trouve-t-on sous un nom d’emprunt qui fait de nous un autre?… … Ces questions, Patrick de Meerleer choisit d’y répondre dans un passionnant roman qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. Avec tendresse et humour, il donne vie à quelques jolis portraits de héros singuliers.

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Le Mortel que les sirènes ont charmé

Mon Petit Éditeur, Paris
2015
270 pages

Le Mortel, c’est Edgar, un horticulteur, un homme simple. Il vit sur un plateau qui domine la ville. Enserrée dans le méandre du fleuve, la ville change, change terriblement. Et la société évolue. Pensez, des années 60 à 2044 !

Au travers de l’œil d’Edgar et celui des trois femmes de sa vie, l’auteur nous offre un roman tout en relief : trois époques, trois âges de la vie, trois regards sur la société. Où le bon sens du monde rural, la place de la musique, de la peinture, la quête du sens et l’influence de la femme dans le couple apportent son lot de réconfort face à la folie des hommes.

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Louis Germain Instituteur et père spirituel d'Albert Camus Le nom de Louis Germain est étroitement attaché à celui d'Albert Camus. Si, aujourd'hui, un lecteur curieux cherche à se renseigner sur ce fameux instituteur, en entrant le nom de Louis Germain sur Internet, il est automatiquement renvoyé vers Albert Camus. Et il découvre alors cette lettre du 19 novembre 1957 adressée par l'écrivain à l'instituteur de son enfance. Albert Camus vient de recevoir le Prix Nobel : « Mais quand j'ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous ». Reconnaissant élève, Camus lui dédiera ses Discours de Suède. Sans ce prix Nobel ni cette lettre de reconnaissance, le nom de Louis Germain ne résiderait plus que dans la mémoire des rares personnes qui l'ont côtoyé. Nous en concluons qu'avec ce courrier, Albert Camus a immortalisé son instituteur de 7e. Grâce aux écrits de son illustre élève et aux biographies qui lui ont été consacrées, chacun peut se faire une idée assez précise du M. Germain instituteur. Il est proposé ici de vous faire mieux connaître cet homme, lui qui fut bien plus qu'un simple enseignant de la République dans cette Algérie qui l'a vu naître et mourir.

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