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Colette Elissalde

Biographie

Colette Gouyaud Elissalde est née en 1939. Son père était alors officier en Algérie. Revenue définitivement en 1945, elle grandit avec son frère auprès de leur maman seule souvent. De forts liens sont établis avec ses grands-parents bretons et vendéens, et avec leur voisin immédiat, l'océan. Ils marquent toute son enfance et son parcours.

Du côté de son père, elle est plutôt albigeoise. Elle passe des séjours réguliers auprès de sa grand-mère dans la maison familiale au centre de la ville. Elle n'en oubliera jamais les briques et les ocres.

Elle grandit dans des lieux divers au hasard des mutations familiales, affectives ou géographiques. Malgré ces déménagements, elle fait des solides études littéraires. Elle choisit finalement l'histoire qu'elle étudie  avec passion à Poitiers puis à Bordeaux.

Elle est donc professeur d'abord à Arcachon puis Mérignac. Elle enseigne ensuite à l'île de la Réunion puis au Maroc, à Fès et à Meknès. De ce pays, elle garde le meilleur souvenir, en particulier de l'enseignement en lycée français. En 1973 était née sa fille Julie. Ses deux derniers postes : Guéret et Aix-en-Provence.

Elle a choisi avec son mari de revenir sur Albi et c'est là qu'elle vit maintenant. Ses deux petits-fils habitent Cordes-sur-Ciel. Elle a par ailleurs trois autres petits-enfants du côté des fils de son mari, Serge et Yvan.

Bien qu'elle ait toujours aimé littérature et écriture, bien qu'elle ait commencé assez tôt un journal à la fois intime et très ouvert au monde, elle ne commence vraiment à écrire  qu'avec la fin de sa vie professionnelle.

Elle emporte toujours avec elle un crayon et un carnet. Elle écrit sur le vif, dans l'instant. Puis le poème est revu et travaillé chez elle. Elle aime le silence du petit matin, été comme hiver, moment où se rencontrent les restes de la nuit et les attentes du jour nouveau. C'est un moment volé à la journée comme parfois des temps d'insomnie.

Le poème prend naissance à partir d'un lieu ou d'un instant : une impression, une joie, un regret... Autant de départs de poèmes.

La poésie, grand domaine de création et de liberté comme elle aime à le dire...

Des concours, des récompenses, des encouragements, elle est vite amenée à publier.

Prix littéraires
  • 2002 et 2004 : prix à l' "Association des auteurs et artistes en Agenais"

  • 2003, 2004, 2005, 2006 : prix aux "Apollon d'or" de poésie vivante

  • 2003, 2004, 2005, 2006 : prix aux "Calliope d'or" de Dits et Ecrits en Médoc

  • 2006 : prix Jeanne Marvik pour le recueil "Sable et silence" à l'Académie des Jeux Floraux de Toulouse

  • 2007 : aux mêmes Jeux Floraux, une médaille de vermeil pour "Une heure une île"

  • 2012 : médaille d'argent aux Jeux Floraux de Toulouse pour Assez de bleu dans l'ombre.

  • 2015 : Apollon d'or du prix du recueil pour Ecorces du temps

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