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Jean-Pierre Authier

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Né le 21 février 1948 à Carcassonne (Aude) AUTHIER, Jean-Pierre a fréquenté l’Ecole du Bastion puis le lycée Paul Sabatier avant d’intégrer la Gendarmerie Nationale. Elève de l’Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale en 1981, il a successivement servi comme commandant d’Escadron de Gendarmerie Mobile à Versailles-Satory (78) puis commandant de Compagnie de Gendarmerie Départementale à Avranches (50) avant de se voir confier des fonctions que l’on peut qualifier d’atypiques dans une carrière de Gendarme.

Il a d’abord servi dans une spécialité relevant des relations publiques comme Chef du service
« clients » du Service d’Information et de Relations Publiques des Armées au sein de l’Etablissement Cinématographique et Photographique des Armées à IVRY (94), puis comme Directeur des Services administratifs et Financiers de l’Ecole Interarmées des Sports à FONTAINEBLEAU (77).

Ensuite, pour une part très importante de sa carrière, il a été affecté à la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (D.G.S.E) en qualité d’adjoint au chef du service de sécurité, chargé de la recherche, de la protection du renseignement territorial et opérationnel et de la protection du secret et des informations classifiées afin de prévenir les risques d’atteinte aux institutions et aux intérêts fondamentaux de la Nation. Formateur en recherche et protection du renseignement, il a participé à la rédaction de plusieurs textes officiels portant sur la protection du secret de défense et est l’auteur d’articles dans des revues spécialisée.

Officier supérieur de la Gendarmerie Honoraire, il est titulaire de l’Ordre National du Mérite.

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Les évènements relatés se sont produits en cette année de 1285, principalement en Roussillon et en Catalogne. Ils rapportent l’histoire, jour après jour, comme certains chroniqueurs contemporains de l’époque l’ont fait, de ce que notre héros a vécu comme chef du service d’espionnage du Roi Pierre III d’Aragon, résistant à la France de Philippe III le Hardi et au Roussillon de Jaume II de Majorque dans une croisade fratricide entre chrétiens prêchée par le Pape Martin IV.

Il faut dire que l’époque est troublée : le Roussillon est l’objet de nombreuses convoitises car le pays est riche. Le Pape, qui espère l’extermination finale des Cathares, excommunie à tour de bras. Les inquisiteurs règnent en Occitanie et une guerre sans merci se prépare entre le royaume d’Aragon et le royaume de France.
Louis sans Terre, dit « l’orphelin », est à la recherche de son identité. Il a la plante du pied tatouée d’une fleur de lys, ce qui ne l’empêche pas de mettre ses talents d’espion au service du roi d’Aragon plutôt qu’à celui du roi de France. Et son chemin croise Emeline, qui est une très belle femme…

Finalement, Aragon et Roussillon triompheront des Français et Louis sans Terre saura enfin d’où il vient. Pour le reste…
Dans ce récit pittoresque, l’auteur aborde un aspect méconnu de l’histoire de la Catalogne à la fin du XIIIe siècle, à travers le prisme original d’un auxiliaire aussi secret que précieux des grands de ce monde : l’espion.

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1290 – Rien ne va plus en Terre Sainte.
Tripoli a été repris par les musulmans mamelouks. Saint-Jean-D’acre, dernière place forte militaire et commerciale des chrétiens en terre sainte est maintenant directement menacée. Au fil du temps, partir à la croisade n’a plus été de mode. A part ceux qui cherchent fortune et à bénéficier de l’indulgence plénière accordée par le Pape aux croisés, les troupes engagées ne sont désormais qu’un ramassis d’aventuriers. Leur encadrement, essentiellement composé de chevaliers des trois ordres du Temple, de l’Hôpital et Teutonique ne peuvent plus faire face à la puissance sans cesse grandissante de toutes les forces militaires de l’Islam en Egypte et en Syrie.

Saint-Jean-D’acre va tomber. Désormais il faut organiser l’évacuation de tout ce qu’il est possible d’emporter : d’abord les dépouilles des frères Templiers morts au cours des derniers combats, mais aussi « le trésor des Templiers catalans » destiné pour l’essentiel au financement de la reconquête du sud de la péninsule Ibérique encore occupée par les Arabes. Le Mas Déu, situé tout près de Perpignan, commanderie templière de rapport participant depuis les premiers jours à dégager des capitaux visant à appuyer la sainte croisade en Orient est désigné pour assurer le rapatriement du trésor.

C’est ainsi que Louis de Castelnou, en référence à ses origines et ses savoir-faire, est sorti des pâtures où il végète pour effectuer cette mission de la plus haute importance pour le Temple.
Ce récit relate les mésaventures et les succès qui l’attendent avant de pouvoir rejoindre, enfin en paix avec lui-même, ses arpents de terre du côté de Castelnou. Mais à quel prix ?

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VENDREDI 13 OCTOBRE 1307
Dès l’aube, toutes les polices et les gens d’armes de France et de Navarre, investissent près de trois mille demeures sur l’ensemble du territoire pour en arrêter tous les occupants. Ainsi commence le plus extraordinaire coup de filet dirigé contre l’Ordre du Temple par Philippe IV le Bel, roi de France. L’Affaire est menée par Guillaume de Nogaret, garde des sceaux du royaume qui fait adresser, dans le plus grand secret, dès le 14 septembre 1307, des « lettres closes » à tous les Baillis et Sénéchaux du royaume à n’ouvrir « qu’à jour dit ». Ce matin du vendredi 13 Nogaret lui-même dirige l’arrestation de près de 140 Templiers de la Maison Centrale de Paris. Sur tout le territoire, cinq-cents sont incarcérés, puis interrogés et torturés. On propose à tous le pardon s’ils avouent leurs turpitudes ou la mort sur le bucher. Très peu abjureront. Dès le 12 mai 1310, 54 Templiers sont brûlés à Paris.
Dans le Languedoc, les inquisiteurs Geoffroy d’Ablis et Bernard Guy, inquisiteurs de Carcassonne et de Toulouse, rôdés par la chasse aux derniers cathares font du zèle.
Les rois d’Aragon (Catalogne) et de Majorque (Roussillon) n’étant pas réellement en mesure de s’opposer à la puissance et aux exigences du Roi de France finissent par se soumettre en tergiversant. Au nom de la contribution très active et indispensable des Templiers des deux Catalognes à la libération de l’Ibérie occupée par les Arabes, l’habileté du Pape Clément V à contrer le roi de France et l’activité efficace déployée par Louis de Castelnou, espion au service du Temple, sauveront la très grande majorité des Templiers des deux Catalognes. Mais Louis de Castelnou sortira t’il indemne de cette mission ?

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